Ville nature – Ville verte // Fiche Projet St Etienne en Mieux
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La protection de la nature dans la métropole stéphanoise

L’agglomération se doit de faire aboutir le Schéma de Cohérence Territoriale. Elle n’a pas contrairement à Lyon ou Grenoble, renforcé la protection du système d’espaces naturels, agricoles, forestiers qui agrémente la métropole. Il reste donc à créer un réseau structurant constitué d’espaces naturels, de trames vertes, de couronnes vertes, de cœurs verts, de coulées vertes…
Au-delà de la simple protection de la nature, Saint Etienne Métropole doit garantir une politique de gestion et d’animation des espaces naturels (maintien de l’agriculture péri urbaine, de la qualité environnementale, périmètre d’actions prioritaires; veiller à ce que des projets nouveaux d’infrastructures ne viennent pas altérer ces espaces verts et coulées vertes) en partenariat avec les associations compétentes.
Saint Etienne Métropole doit développer les poumons verts que sont ses grands parcs urbains, le site du gouffre d’enfer à Rochetaillée ou les Gorges de la Loire à Saint Victor.
Ces lieux doivent être reliés par des sentiers.

Renforcer la nature en ville

La place de la nature en ville n’a jamais fait l’objet d’une attention réelle à Saint Etienne. A Lille, à Paris, à Strasbourg, à Lyon, nous impulsions une toute autre politique de retour de la nature en ville, tant du point de vue quantitatif (+ 100 hectares nouveaux aménagés à Lyon), que du point de vue qualitatif (gestion environnementale, service des espaces verts certifié ISO 14001, créativité).
Saint Etienne a besoin d’une vraie Maison de la Nature, lieu d’expérimentation du bâtiment écologique, qui accueille les associations compétentes pour aider les Stéphanois à redécouvrir « la nature de notre ville ».
– Redécouvrir le Furan sur une partie de sa traversée de la ville est une priorité : le réinstaller dans Saint Etienne jusqu’au campus Tréfilerie sera un excellent trait d’union pour reprendre contact avec notre histoire.
– Créer une coulée verte du Musée de la Mine à la place du Peuple.
– Étendre les ramifications des parcs dans les quartiers (ancienne Manufacture, parc de l’Europe…).
– Impulser la création de jardins au cœur des ilots; adopter le principe de l’ilot ouvert dans les zones urbanisées, conformément à la tradition de la cité-jardin (principe à développer dans le cadre de l’action de l’EPASE sur les quartiers Crêt de Roc, Jacquard, Montaud…).
– Concevoir de nouveaux espaces verts, afin que chacun dispose d’un lieu de détente à moins de 200 m de son habitation.
– Ouvrir de nouveaux jardins partagés dans le centre ville, potagés ou fleuris. Ces espaces collectifs de production permettent de développer le lien social qui disparait de notre société.
– Planter des arbres fruitiers en ville accessibles à tous.
– Mettre en place des formations gratuites pour les utilisateurs des jardins ouvriers, essentiellement sur site, afin d’apprendre le jardinage. Favoriser le partage d’expériences et de semences.
– Augmenter significativement la part de surfaces végétalisées en pleine terre dans les places à refaire de la ville. Nous testerons l’idée de places entièrement vertes, plantées jusqu’aux pieds des façades. La température d’une rue « verte » est généralement de 3° inférieure en été à celle d’une rue minérale. Les décisions seront prises en concertation avec les habitants des quartiers concernés.
– Mettre en place un festival annuel des jardins.
– Aménager des liaisons vertes inter-quartiers à l’exemple des berges du Rhône à Lyon. À Saint Etienne nous utiliserons les voies ferrées abandonnées ou le tracé du Furan (Bernay-Valbenoite, ainsi qu’un tronçon à découvrir à titre expérimental). Des voies vertes plus faciles d’accès que celles déjà réalisées.
– Inciter les habitants à créer et entretenir leurs propres espaces végétaux, devant leur maison à l’exemple des micro-implantations florales.
Les efforts engagés doivent se poursuivre sur le plan qualitatif : respect des normes ISO 14001, utilisation étendue des huiles végétales pures (en appui avec le réseau mis en place par la Région).

Les parcs stéphanois doivent être redéployés

– Limiter la circulation automobile dans le Jardin des Plantes et végétaliser les espaces utilisés en parkings provisoires (rue Chantegrillet). L’espace de l’ancien camping sera attribué à un jardin d’enfants.
– Etendre le parc Jean Marc sur la zone de la Doa.
– Terminer le parc du Bois d’Avaize.
– Créer un sentier Saint Victor-Rochetaillée passant par le parc de Pinelon, le parc de Montaud, le Jardin des Plantes et le parc du Bois d’Avaize.
– Créer une réserve biologique forestière de taille autour des barrages de Rochetaillée.
– Etendre la Réserve Naturelle Régionale des Gorges de la Loire.
– Développer la valeur touristique de notre nature en ville : Gorges de la Loire, aménagements hydrauliques du Gouffre d’enfer, parcs issus de l’histoire industrielle et notamment recréer un camping dans l’agglomération avec les nouvelles normes de conforts touristiques.

Nature en ville et développement durable

Le réchauffement constaté en France est 50% plus important que le réchauffement de l’ensemble du globe.
Une véritable stratégie est nécessaire pour rafraîchir les villes.
La végétation atténue la chaleur pendant les épisodes de canicule. Certaines études se sont penchées sur la relation entre décès, canicule et environnement plus ou moins végétalisé d’un domicile : un environnement fortement végétalisé présente un risque trois fois plus faible qu’un domicile dans un environnement minéral.
– Planter des arbres capables de transpirer (feuillus).
– Ombrager les parkings de surface existants, les cours d’école, les esplanades.
– Réduire les surfaces imperméabilisées.
– Doubler le plan façades qui en respectant les teintes stéphanoises permet de diminuer la réverbération.
– Mettre en service et réparer fontaines, jets d’eau, bassins, brumisateurs…
– Élaborer un plan de végétalisation des façades, des balcons et à proximité des bâtiments. En effet le rôle de régulation thermique en été des végétaux est prouvé. Cette végétalisation permet entre autres d’éviter la climatisation si on utilise des murs biofiltrants.
De plus cette végétalisation a un effet de dépollution.
– Végétaliser les toitures-terrasses pour des raisons à la fois : esthétiques,
hydro-thermiques : réduction des variations thermiques jusqu’à 40% (été comme hiver) ; sanitaires : absorption des UV ; économiques : plus grande durabilité des toitures ; écologiques : rétention des eaux pluviales ce qui freine l’écoulement en cas de chute de pluie et évite l’encombrement des canalisations du réseau collectif ; évapotranspiration conduisant à une élévation de l’humidité de l’air et une meilleure fixation des poussières; micro climat favorable pour le voisinage immédiat.
– Développer l’utilisation de nichoirs en ville pour aider au retour de la nature en ville.

Respect et gestion de la nature

– Mise en place d’une politique de stérilisation des chats sur l’ensemble de la ville en collaboration avec les associations et les conseils de quartiers.
– Réouverture des pigeonniers afin de mettre en place une politique de stérilisation et sanitaire. Ces lieux seront cogérés par les services municipaux, les associations et les habitants des quartiers où ils sont implantés.
– Mise en place de « parcs à chien » dans l’ensemble de la ville. Ces espaces fermés, permettrons de sociabiliser les chiens, leurs faire faire de l’exercice et seront nettoyés plusieurs fois par semaine. Ils seront des espaces verts offrant un service aux propriétaires de chiens et assurant une meilleure propreté de la ville.
– Interdiction sur la ville des cirques avec animaux.
– Mise en place d’un plan quinquennal avec la SPA afin d’identifier les besoins et permettre un fonctionnement serein de l’association. Une réflexion pour sa relocalisation sera organisée afin de permettre pendant ce mandat de trouver une solution pérenne et satisfaisante.
– Réflexion avec Saint Etienne Métropole sur la fourrière animale afin de redonner ce service public à tous.
– Aide aux personnes précaires détenteurs d’un animal de compagnie en créant un carnet du bien-être animal. Les associations, professionnels, services de l’état aideront et apprendront comment s’occuper de son animal. Des partenariats permettront d’aider les plus démunis.