Vous connaissez notre attachement au développement de la fibre optique, qui est sans doute une solution futuriste et intéressante pour le développement de notre société, et qui pourrait d’ailleurs servir presque comme alternative aux ondes développées dans le cadre de la 4G, puisque certains opérateurs notamment en Italie se servent de la fibre optique pour faire de la connexion d’antenne à antenne et éviter un certain nombre d’émissions, ce qui est toujours intéressant étant donné le nombre de personnes électro-sensibles que nous avons autour de nous.

Je profite de ce dossier, puisqu’il a aussi trait au développement de la vidéo surveillance, pour vous dire tout notre scepticisme sur son développement dans nos villes. Nous savons qu’il déplace les problèmes de violence et de délinquance, et qu’il ne les résout pas, contrairement à de la police de proximité.

Je vous invite, ainsi que tous ceux qui ont la patience et le temps de le lire, d’aller sur le site du Ministère de l’Equipement –intitulé maintenant différemment- qui a réalisé une excellente étude ethnographique sur le fonctionnement de la vidéo surveillance dans nos villes françaises, et qui démontre qu’une partie de la vidéo surveillance ne fonctionne pas du fait du manque d’éclairage la nuit ou de feuillages d’arbres qui dérangent certaines caméras ; et qui analyse et développe comment, au bout d’un certain temps d’utilisation de la vidéo surveillance, on s’use –au sens de prendre des us et des coutumes- on s’habitue et qu’on ne sait plus faire fonctionner correctement la vidéo surveillance et qu’elle ne sert à la fin quasiment plus à rien.

Je vous invite à lire cette étude qui comporte environ 150 pages, qui a été validée par différents ministères. Ce sont des ethnologues et des ethnographes qui l’ont réalisée, avec Sciences Po Paris. Elle vaut vraiment le détour pour comprendre l’intérêt plutôt d’une police de proximité.

Olivier Longeon, Conseiller Municipal de St Etienne en Mieux