Une ville Open Data – Renforcer l’implication citoyenne grâce au numérique // Fiche Projet St Etienne en Mieux
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Défendre la liberté

Chacun veut avoir l’opportunité de vivre dans une société tolérante avec des esprits ouverts. Librement et sans peur.
Quartiers, centre ville, transports, commerces, équipements sportifs, la vidéosurveillance est partout pour un résultat pas forcément à hauteur de l’investissement, son évaluation et son contrôle doivent donc être renforcés.
L’internet est un lieu de violation de notre vie privée tant par les services d’espionnage que, et surtout, par les sociétés de l’internet. Ainsi chaque passage de voitures caméras pour produire les « Street View » permet d’ouvrir nos box internet pour y voir nos habitudes d’utilisation de l’internet. La Municipalité doit avoir un rôle d’information et de contrôle.

Logiciels libres

Faire entrer les principes républicains dans l’économie du savoir.
La Ville de Saint Etienne et Saint Etienne Métropole achètent des centaines d’ordinateurs tant pour leur service que pour doter les écoles. Très souvent à chaque fois, des logiciels encore plus coûteux s’ajoutent.
Pourtant de plus en plus de collectivités se convertissent aux logiciels libres. Saint Etienne entame sa conversion, c’est bien, mais il faut l’accélérer.
Pourquoi utiliser les logiciels libres ?
1) Équité sociale, égalité d’accès, solidarité
Les logiciels libres permettent un accès légal de tous aux outils informatiques, la plupart du temps gratuitement.
Si les échanges immatériels et l’économie du savoir sont une des clés d’un développement économique soutenable, alors il est indispensable que chacun ait accès aux outils informatiques. Des efforts importants ont été accomplis par les pouvoirs publics de câblage et d’accès au réseau. Ils doivent être poursuivis avec la généralisation de l’usage des logiciels libres.
2) Sécurité et efficacité
Les logiciels libres sont plus sûrs que les logiciels propriétaires. L’accès de tous les informaticiens au code source du logiciel permet d’éviter ce qu’on appelle les  » back doors » (les « portes cachées ») qui permettent à un individu extérieur d’accéder à toutes les données de l’ordinateur utilisant ce logiciel.
3) Création d’emplois
Les collectivités sont face à un choix :
– soit, elles payent des licences qui alimenteront directement la poche des actionnaires;
– soit, avec le même argent, elles créent des emplois d’informaticiens dans leurs services qui adapteront les logiciels à leurs besoins précis. C’est l’objectif par exemple d’une association telle que l’Addulact.
Les collectivités territoriales représentent des milliers de postes informatiques et donc des dizaines de milliers de licences. Il y a là une économie potentielle énorme. L’effet de levier est encore beaucoup plus important : la plupart des agents qui utilisent un système informatique installeront le même chez eux, ainsi que les logiciels qui vont avec. L’enjeu économique est colossal.
Les logiciels libres s’inscrivent dans la tradition républicaine et les principes du service public.

Ce que la ville de Saint Etienne et Saint Etienne Métropole doivent amplifier

– Permettre à tous d’être connectés, l’internet est partout et pour toutes les formalités, c’est pourquoi nous ouvrirons des points d’accès.
– Créer un site internet ouvert pour que chacun puisse écrire ce qu’il pense de sa vie dans la ville, évidemment en contrôlant le respect des valeurs républicaines.
– Reconnaître le libre accès à la sphère informatique comme un «bien commun».
– Passer leur parc informatique au système libre pendant le prochain mandat, à moyen et à long terme c’est un investissement extrêmement rentable.
– Créer un centre ressource pour les logiciels libres, qui permettra à n’importe quel habitant de se renseigner, de se former, d’avoir des réponses à ses questions et d’obtenir ces logiciels. Ce centre devra s’appuyer sur les compétences techniques en informatique libre d’associations spécialisées locales qui existent déjà notamment autour de Zoomacom ou de la Cité du design.
– Appuyer le plan informatique des écoles sur les logiciels libres, ce qui permettra notamment de réutiliser d’anciens ordinateurs et augmentera le nombre de postes disponibles.
– Développer les points d’accès publics, c’est à dire créer des Espaces Publics Numériques comme le font déjà certaines associations.