Défendre la liberté passe par l’assurance d’une sécurité maintenue pour les personnes et les biens privés mais aussi publics. L’exercice de la solidarité naturelle des Stéphanois sera mis à contribution, relayé par un apprentissage réhabilité de la citoyenneté. Le vivre ensemble cela s’apprend, s’apprécie et se défend.
Connaître l’état des lieux, et dans cette politique, plus que dans d’autres, il faut retourner à la base, rencontrer ceux qui vivent tous les jours les événements quotidiens : gardiens d’immeubles, habitants, gardiens de la paix de proximité, agents d’ambiance, facteurs, commerçants…
La politique de la ville doit être un véritable outil de développement.
La politique de sécurité doit donner la sérénité à tous les Stéphanois. Elle ne peut être jugée uniquement en termes quantitatifs mais aussi surtout par sa qualité. Car pour la Sécurité, les chiffres sont trop souvent faux.
Améliorer la sécurité à Saint Etienne
– Véritable audit sur l’état du parc de vidéo surveillance, sur les résultats et sur la pertinence du maintien dans certains quartiers ou de l’installation dans d’autres.
– Redéploiement de la police municipale. Créer les îlotages dans les quartiers permettant un contact et une intervention plus directe et rapide avec les agents de la police municipale.
– Réappropriation de la police de proximité par la police municipale offrant différents services aux Stéphanois.
– Valorisation de la police municipale et de leur parcours professionnel.
– Création de manière concertée d’une charte de la vie nocturne.
– Relancer une dynamique commune entre police municipale, police nationale et préfecture.
– Travailler avec les commerçants et la police sur la problématique de la petite délinquance afin de trouver des solutions et mettre en place des actions de prévention.
– Rendre la ville plus sereine, c’est aussi lutter contre l’exclusion, pour l’accès aux droits
(Logement, santé, travail, culture), contre les discriminations et pour l’amélioration du cadre de
vie, clefs d’un mieux-vivre ensemble.
– Chercher avec tous les solutions qui contribueraient à l’amélioration de la vie dans nos quartiers, dans notre ville, dans notre société. Cela signifie aussi un travail de la police qui ne soit pas uniquement répressif. La police municipale est aussi là pour cela.
– Aménager l’espace urbain est un outil dont disposent les collectivités pour développer une prévention situationnelle (architecture, lumière, amélioration du cadre de vie, sécurisation des accès, etc.) afin de prévenir et solutionner les situations pouvant engendrer de l’insécurité.
Sécurité routière
– Réaménager les nombreux carrefours.
– Développer les Plans de Déplacements Ecole afin d’assurer des parcours scolaires sécurisés, accompagnés d’aménagements des points dangereux (élargissement des trottoirs, peinture au sol, liaison avec les transports, dos d’ânes, quartiers verts…) et amélioration de la signalisation routière (feux, panneaux…).
– Rattraper les retards de signalisation importants de la ville pour que nul ne se perde et fasse des manœuvres hasardeuses ou mette en danger les piétons involontairement.
– Développer un vrai service avec un numéro gratuit pour gérer les problèmes de stationnement illégaux.
Sécurité de proximité
– Accélérer le plan de mise aux normes du mobilier urbain pour réparer tout ce qui au quotidien représente un danger et donne une image dégradée à nos quartiers : bancs cassés, fontaines cassées, barrières d’école rouillées, jeux d’enfants abimés, armoires électriques éventrées…
-Développer toutes les équipes d’agents d’ambiance et en créer pour les parcs urbains.
– Créer des brigades environnementales : Régulation des dépôts illégaux de déchets (ordures meubles), surveillance des vitesses réglementés en cas de pollution, déjection canines, déneigement des trottoirs, balayage, gestion des poubelles, entretien des espaces verts, nettoyage des tags, systématisation des plaintes pour les collages d’affiche et d’autocollants illégaux et dégradants…
Prévenir la délinquance
– Lancer un plan municipal de prévention primaire avec les enseignants et les associations de quartier.
– Soutenir les associations de prévention spécialisée qui constituent une action éducative en direction des jeunes en voie de marginalisation ou déjà marginalisés.
– Augmenter les enquêtes des victimes plus précises et plus fréquentes, pour mieux connaître la situation.
– Lutter contre les violences quotidiennes (violences faites aux femmes, aux enfants…).
– Renforcer les aides aux associations spécialisées.
– Développer des campagnes de sensibilisation et d’information pour aider les victimes de violences à porter plainte et à entreprendre des démarches auprès des associations.
– Former des personnels « accompagnants» pour le parcours de la victime (police, hôpital, justice…)