Résiliation de la construction d’un centre funéraire de Montmartre // Intervention au Conseil Municipal // 3 Novembre 2014
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Je voudrais dire à mon collègue du Front National qu’en matière de signes ostentatoires qui seraient interdits par la loi, il ferait bien de regarder la façon dont il a décoré les fenêtres de sa permanence d’élu qu’il a transformé en permanence électorale place Dorian. Je ne suis pas sûr que ce soit dans le plein respect de la loi, je vous ai d’ailleurs déjà interpellé sur le sujet, Monsieur le Maire.

Concernant le carré musulman, je tiens à vous féliciter, parce que nous l’avons demandé dès 2006-2007. Je pense que c’est un vrai besoin, comme il y a un carré israélite. Il a besoin d’être agrandi, et c’est un très bon signe d’intégration. En effet, quand on commence à se faire enterrer en France plutôt que dans son pays d’origine, c’est quelque part une preuve d’intégration.

J’invite mon collègue à se rendre dans le carré musulman de Saint-Etienne, il serait surpris de voir que certaines tombes ont des croix. En fait, nous sommes dans un phénomène positif d’intégration, avec des citoyens de plein droit qui ont les mêmes droits que les autres, et qui ont droit à un certain respect jusque dans la mort.

Donc, nous vous félicitons de cet agrandissement du carré musulman. Nous espérons que ce n’est pas simplement une promesse, mais quelque chose que vous ferez réellement.

Par ailleurs, j’ajoute que nous rejoignons presque totalement la déclaration de Florent PIGEON et du groupe Saint-Etienne l’avenir ensemble sur le sujet du funéraire. En effet, c’est une erreur de le confier au privé. Nous voulions profiter de l’occasion pour poser une question très simple quant à l’expropriation de personnes concernées par les projets de Montmarte : que vont-elles devenir ? Pourront-elles rester chez elles ou pas ?

Olivier Longeon, Conseiller Municipal de Saint-Étienne

Réponse de l’adjoint : « Quant à la dernière remarque de M. LONGEON, des délibérations ont déjà été présentées au conseil municipal par rapport à la famille qui occupait la maison attenante au cimetière de Montmarte. Nous avons décidé d’acheter cette maison et de proposer à la famille un autre logement sur le quartier du Crêt-de-Roc, selon sa volonté. »