En naviguant sur le site internet de notre ville, je lis et je cite, « le portage des repas a été amélioré avec la réorganisation des livraisons, l’ajout de composants supplémentaires dans le repas du soir, l’intégration de produits locaux ». Dans une communication plus large, vous prenez soin, avec juste raison, de mettre en avant le plan alimentaire territorial pour développer les ressources d’une ville au plus près de ses habitants.

En ce qui concerne les repas livrés aux seniors, la qualité et la sécurité alimentaire, tout comme la procédure sont respectés et vous nous avez indiqué en commission Politique de la Ville que les produits locaux et/ou issus des circuits courts, constituaient 40% des approvisionnements.

Faut-il s’arrêter là ? Si on compare ces repas aux 3000 repas servis quotidiennement dans les cantines, on voit qu’il y a là deux échelles bien différentes puisque pour les enfants le pourcentage des produits issus de l’agriculture biologique s’élève à 80%, celui des circuits courts à 70%.

Il semblerait que nos aînés, outre le pourcentage de 40% d’approvisionnements en produits locaux ou en circuits courts, ne bénéficient que de très peu de produits issus de l’agriculture biologique puisque ces derniers ne sont même pas pris en considération dans le texte proposé en commission Politique de la Ville. Or, je vous le rappelle, les seniors payent tout de même entre 7,75 € et 11,75 € le repas, ce qui pour des petites retraites peut constituer une dépense importante.

Outre le coût des aliments, il convient de prendre en compte la qualité des produits proposés et l’équilibre des repas. La nourriture proposée à nos seniors serait-elle d’une moindre importance que celle proposée aux enfants ? Aurait-elle une moindre répercussion sur leur santé ?

Une « Ville amie des aînés » doit réfléchir à tous les aspects qui impactent la vie de nos seniors. La prévention de la maladie et le maintien à domicile par des repas équilibrés composés de bons produits en font partie.

Ne pensez-vous pas qu’il serait temps, pour réellement prendre en compte les besoins de nos aînés de leur proposer des repas comportant les mêmes taux de produits bio ou circuits courts qu’aux enfants ?

Danielle Teil, conseillère municipale Europe Écologie Les Verts du groupe Le temps de l’écologie