
Ce dossier qui arrive lors de notre dernière session, illustre de façon précise, une sorte d’ancien régime de la culture, que le groupe Europe Ecologie Les Verts a questionné durant tout ce mandat.
Un régime qui assure à quelques institutions de prestige, centralisées, des moyens publics conséquents et qui les place dans des conditions de fonctionnement incomparable avec l’état général des forces et acteurs culturels et artistiques dans les territoires régionaux.
Cet état de fait, associé à une déficience d’accompagnement public, offre toute latitude à quelques un pour mener leurs projets sans concertation ni transparence.
La qualité des projets n’est pas en cause ici, ni non plus, celle de leur niveau de diffusion. Il est en effet important qu’existent et soient soutenus correctement des lieux d’expérimentation, de réflexion, de travail tels que les subsistances. Il est nécessaire que travaillent des institutions dont les objectifs et projets complémentaires et particuliers embrassent la plus grande diversité de la création et des publics.
Il est dans le même temps de la responsabilité des politiques publiques de mettre en œuvre un système de l’art et de la culture plus équilibré entre rayonnement et développement culturel, entre institutions et organisations plus fragiles, ainsi qu’en terme d’esthétiques et de diversité. C’est à ces conditions que l’art et la culture assumeront réellement le rôle démocratique et d’émancipation que nous leur attribuons et pour lequel nous travaillons.