Transports…Respirez

Toujours plus de voitures ?

Toujours plus de camions ?

La croissance infinie des transports, c’est :

• L’aggravation du réchauffement climatique (35% des gaz à effet de

serre).

• L’aggravation de la pollution atmosphérique avec ses conséquences sur

la santé.

• Du bruit, des bouchons, des accidents, des destructions du paysage.

Les Verts veulent une POLITIQUE VOLONTARISTE en faveur des modes non
polluants.

Sortons du double langage : « priorité au ferroviaire »-“vote de budgets
autoroutiers coûteux”.

La Région doit concentrer ses financements
sur les projets ferroviaires et les transports collectifs.

LES TER :
le grand dossier Régional.

Les améliorations sont freinées par l’état de vétusté des
infrastructures et le manque de matériels.

• Amélioration des fréquences, respect des horaires, information aux

usagers, …

• Ambitieux plan de modernisation des infrastructures existantes sur 10

ans (électrification, doublement …)

• Développement du réseau TER par autocars dans les secteurs sans voies

ferrées

• Mise en œuvre d’un programme de mise à niveau du réseau ferré et du

matériel afin d’engager progressivement le doublement du service TER

• Réouverture des lignes (Biévre, région lyonnaise,…) • Investissement important pour les TER périurbain dont les Tram-Train
• Incitation forte des agglomérations à développer les alternatives à

la voiture

• Améliorer l’accessibilité, les tarifications sociales.
• Accélérer la mise en place d’une carte multimodale TER – réseaux urbains

LES MARCHANDISES
Nous voulons la diminution du nombre de camions.
Pour cela il faut favoriser la voie d’eau et le fret ferroviaire.

• Inciter le transit Nord-Sud à utiliser la voie maritime.
• Multiplier par 5 le transport fluvial Rhône-Saône.
• Nous participerons aux financements de tous les projets permettant de

faciliter le transport des marchandises par les voies ferrées :

• Logistique des conteneurs.
• Branchement des entreprises.
• Modernisation de l’existant.
• Système performant d’exploitation et de gestion.
• Pour le fret ferroviaire, inciter à la réalisation rapide du

contournement de Lyon et de la Transalpine avec prise en compte
sérieuse des préoccupations riveraines.

• Aidez les entreprises à économiser leurs transports et à les

réorienter vers le ferroviaire et le fluvial.

• Développer les plates-formes intermodales
• Créer des structures de concertation avec tous les acteurs du fret.

UNE POLITIQUE REGIONALE COHERENTE
Toutes les politiques de la Région doivent intégrer la préoccupation de
supprimer les transports inutiles et de privilégier les modes non
polluants.

• Accessibilité des lycées et organismes de formation aux transports

collectifs et aux vélos.

• Soutien aux projets construits autour des accès à pied, en vélo et/ou

en transport collectif tout en limitant la circulation des voitures et
des camions (urbanisme, création d’entreprises, zones touristiques, ..).

• Favoriser le rapprochement des lieux de production et de

consommation, notamment dans l’agriculture.

• Activer la recherche/développement en particulier pour de nouveaux

concepts de transport tant pour les marchandises que pour les personnes. • Mettre en place, avec l’ensemble des collectivités locales, un schéma
directeur de circulation à vélo sur l’ensemble du territoire de la
Région.

LE DEBAT CITOYEN

Le citoyen ne veut plus subir. Il cherche à comprendre et à infléchir
les orientations.

• Favoriser la mise en place des débats citoyens :

. dans les grandes aires urbaines,
. pour les traversées Alpines,
. pour la vallée du Rhône.

• Améliorer les structures existantes de concertation, que Les Verts

ont contribué à mettre en place, avec les usagers des TER et leurs
associations.

• Mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation

auprès des acteurs/décideurs, des jeunes et de l’ensemble de la
population sur l’urgence de changer nos comportements et l’organisation
de nos déplacements.

DROIT A LA MOBILITE

Le droit à la mobilité doit permettre l’accessibilité de tous à des
transports collectifs de qualité.
La tarification sociale, mise en place grâce aux Verts, doit être
améliorée pour les personnes à faible revenu.

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Ce sont les moyens de transport les plus dangereux pour l’homme et le
tissu social, les plus nocifs pour l’environnement, les plus coûteux
pour les ménages et la collectivité, qui ont été favorisés.
Les automobiles et les camions, assurent aujourd’hui environ 80 % des
déplacements de personnes et 70 % du transport des marchandises.

Beaucoup de grands élus fondent leurs décisions sur diverses croyances
qui ne résistent pas à l’analyse :

• Croyance que pour résorber les bouchons, il faut créer de nouvelles

voies alors que les exemples récents montrent qu’on attire ainsi de
nouveaux véhicules, et qu’on crée de nouveaux encombrements.

• Croyance que l’autoroute, le TGV, l’aéroport entraînent

automatiquement le développement économique, alors que le
« désenclavement » se traduit le plus souvent par l’aspiration des
régions rurales et des petites villes par les grands centres urbains.

• Croyance que la logique du « stock zéro », appliquée dans l’industrie,

conduit toujours à un gain.

• Croyance que le faible coût du transport routier est un avantage pour

les entreprises et la collectivité, alors qu’il génère des nuisances de
plus en plus insupportables, des transports superflus et une
désorganisation de l’économie locale par les délocalisations.

• Croyance que les transits routiers internationaux créent des

richesses, alors que l’OEST (observatoire économique et statistique des
transports) a démontré qu’ils coûtent à la collectivité plus qu’ils ne
rapportent, sans même tenir compte des accidents et des nuisances
qu’ils génèrent.

• Croyance qu’une autre politique des transports menacerait l’emploi,

alors qu’il est prouvé que les transports en commun créent plus
d’emplois que l’industrie automobile, fortement automatisée.

• Croyance qu’il est plus économique et plus agréable d’habiter en

grande périphérie des villes, alors que le budget logement +
déplacements est équivalent, pour une qualité de vie pénalisée par le
temps passé en déplacements (syndrome de la maman-taxi…).

• Croyance que l’automobile est un instrument démocratique de liberté,

alors que 20% des familles n’en ont pas et que de nombreux
automobilistes n’ont pas d’autres choix à leur disposition pour se
déplacer.