Les énergies renouvelables
Plus personne n’ignore que la crise écologique ne fait que s’aggraver,
que le pétrole sera épuisé dans quelques générations et que la terre
devra bientôt nourrir
10 milliards d’habitants.
C’est aux citoyens que revient la responsabilité de prendre des
décisions qui préserveront l’avenir mais aussi de choisir des élus
responsables.
objectif 2010 :
21% de l’électricité consommée en Rhône-Alpes
sera produite par les énergies renouvelables.
Avec les Verts :
Nous rendrons la Région Rhône-Alpes exemplaire
en matière énergétique
- sobriété dans la consommation, efficacité énergétique des matériaux
et des matériels ;
- simplification des procédures administratives dans la gestion des dossiers (Région/Ademe/Départements) ; • utilisation prioritaire et massive des ressources énergétiques :
bois, biogaz, petite hydraulique, éolienne, soleil.
Nous arrêterons les mensonges sur l’EPR !
“Les mêmes sommes d’argent bloquées par le projet EPR auraient un
impact majeur, notamment sur l’emploi, si cette somme était investie
dans un grand programme éolien géré par EDF”(rapport DETENTE, Eole ou
Pluton, décembre 2003).
Losque l’EPR génère 50 000 emplois, l’éolien en fournit 98 500 ; soit
deux fois plus, à somme d’argent égale.
Nous exigerons la performance énergétique des bâtiments :
- subventionner l’amélioration énergétique des logements sociaux. • inciter les communes à promouvoir les équipements solaires thermiques
sur leur territoire.
- établir la performance énergétique minimum de 50kWh/m2/an sur les
constructions nouvelles de son patrimoine.
Nous informerons et formerons pour agir :
- aider la recherche-développement en matière d’efficacité énergétique • lancer un vaste programme de formation « sobriété et efficacité
énergétique/énergies renouvelables » dans tous les secteurs
professionnels
- proposer aux fournisseurs d’énergie d’afficher l’origine de l’énergie
vendue pour les combustibles, les carburants et l’électricité.
Exemple d’une rénovation alliant amélioration énergétique des bâtiments et production d’énergie renouvelable à Echirolles (Isère) : une
réalisation exemplaire de l’office HLM ; l’objectif étant d’alléger les
charges locatives tout en améliorant le confort des logements. Le bilan à 2 ans est positif : augmentation du loyer de 91 euro/an et
baisse des charges de 96 euro/an ; sans compter l’effet positif sur
l’environnement.
Bilan des émissions de gaz à effet de serre évitées dans l’atmosphère :
131 tonnes/an de CO2, 483 kg/an de dioxyde de soufre et 310 kg/an
d’oxyde d’azote.
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Nous les habitants des pays riches et plus gros consommateurs de la
planètes devons donner l’exemple en adoptant le triptyque « sobriété +
efficacité + énergies renouvelables ».
L’accès aux ressources fossiles « pétrole et gaz » devient un enjeu
géostratégique majeur générateur de tensions et de risques de conflits
armés.
Bien qu’il soit impossible d’établir formellement un lien direct avec
les gaz à effet de serre, les «accidents climatiques» à répétition,
nous donnent un aperçu de la fragilité de la nature et de notre société. L’industrie nucléaire, industrie en déclin au niveau mondial, trop
dangereuse et trop chère, avance le prétexte qu’elle produirait peu de
gaz à effet de serre et réclame le droit de lancer un réacteur EPR, à
technologie révisée. Cette offensive tirée par les intérêts très
particuliers de quelques grands groupes industriels repose sur une
imposture intellectuelle totale :
- Premièrement, on passe honteusement sous silence les risques
environnementaux, sanitaires et génétiques démesurés du nucléaire,
Tchernobyl, les déchets à vie longue et la prolifération de l’arme
atomique.
- Deuxièmement, le nucléaire ne peut servir qu’à produire de
l’électricité : on sait produire de l’électricité sans effet de serre
ni radioactivité grâce à différentes technologies. On sait aussi
économiser l’électricité de diverses manières de façon à réduire
considérablement le besoin d’en produire, au moins 50%.
- Troisièmement, l’électricité nucléaire n’a aucune incidence sur le
secteur des transports, secteur lié quasiment aux énergies fossiles,
responsables des gaz à effet de serre. Le secteur du nucléaire absorbe
la quasi-totalité des crédits publics de recherche qui seraient
bienvenus pour trouver des alternatives énergétiques dans le secteur
des transports.
Les économies d’énergie et les énergies renouvelables sont par nature
décentralisées et leur mise en œuvre concerne chaque citoyen dans son
travail, sa famille et ses loisirs.
Elles sont par essence « populaires » et «démocratiques». Les
collectivités locales, proches du terrain et ancrées dans leur
territoire, sont bien placées pour impulser le mouvement et donner aux
acteurs économiques et sociaux les moyens de réaliser un nouveau
système énergétique.
Il faut passer à l’action : faire de la promotion de ce système
énergétique «durable» l’un des axes politiques majeurs de l’institution
régionale, en s’appuyant sur le formidable effet d’entraînement que
cela aurait sur les autres collectivités comme les départements, les
grandes agglomérations et les intercommunalités en milieu rural. A l’heure où l’on promet une « deuxième vague » de décentralisation,
les Régions doivent exiger de l’État les moyens juridiques et
financiers d’une telle politique : gageons qu’un tel transfert fera
faire des économies de deniers publics de par l’activité économique et
les emplois locaux générés.