Aujourd’hui, les habitants ne sont pas assez consultés. Nous voulons avoir des politiques transparentes, faciliter les référendums et laisser les Stéphanois prendre une part active aux débats. Ils doivent avoir une participation directe dans les décisions pour des projets de toutes échelles et débattre des propositions.
Le futur de Saint Étienne doit être décidé pour, et avec les Stéphanoises et les Stéphanois.
Le Conseil Local de Développement (CLD), est une instance de Saint Étienne Métropole, issue de la loi Voynet, qui est un organe de propositions fortes notamment pour trouver des solutions économiques.
Co-élaborer les projets avec les habitants se fait selon des règles
– Donner un accès aux informations qui permettent le choix.
– Mettre en place des rencontres publiques d’information réellement en amont des décisions, est un préalable pour une démocratie d’implication des citoyens.
– Associer fortement les citoyens à la prise de décisions publiques nécessite de prendre en compte leurs critiques.
– Notre démocratie représentative doit s’associer à la démocratie participative. Les élus sont garants et organisateurs de cette démarche en initiant les débats, leur légitimité en sera renforcée.
Garantir un fonctionnement réellement transparent
– Poursuivre l’ouverture de sites Internet interactifs pour Saint Etienne et Saint Etienne Métropole permettant l’accès à toutes les décisions prises, aux comptes-rendus de réunions, organisant des débats.
– Annoncer à l’avance les décisions municipales notamment l’ordre du jour des réunions du conseil municipal.
– Retransmettre ces réunions en direct sur le site Internet de la ville et sur les radios et TV locales qui le souhaitent, mais aussi offrir la possibilité de pouvoir les consulter a posteriori.
– Organiser une réunion annuelle de bilan de mandat de chaque collectivité ou association dépendante de celle-ci pour échanger avec les citoyens, analyser le bilan social de la commune, la politique du logement, ou encore la politique environnementale, et publier ces bilans sur le site Internet.
– Installer un médiateur municipal pour étudier la situation de tout habitant qui s’estimerait lésé par une décision de l’autorité communale.
– Permettre au public d’assister dans de bonnes conditions aux réunions du Conseil
Municipal.
– Ouvrir dans les quartiers des lieux de rencontres des élus, des services, des associations et de la population, véritables « ruches citoyennes ».
– Développer le travail de la commission des usagers des services publics et l’ouvrir.
– Créer des comités d’usagers de transports en commun par grands quartiers de dessertes.
Renforcer les processus démocratiques
– Permettre le recours au référendum d’initiative citoyenne sur demande pétitionnaire.
– Accepter, selon des règles et des niveaux strictement définis, l’avis d’ateliers thématiques citoyens, et ainsi, stimuler et renforcer un espace de dialogue et de débats entre citoyens et politiques.
Notre méthode de celle qui est développée par la Région Rhône-Alpes : Réunir des « citoyens profanes » respectant le panel sociologique de notre société dans le but d’élaborer un avis basé sur une information/formation pluraliste délivrée par des personnes ressources. Garantir par tirage au sort l’indépendance de leur expression vis-à-vis de groupes d’intérêt. Permettre par ailleurs l’expression de ces groupes ou associations.
– Co-élaborer avec les habitants par le biais des conseils de quartier le plus grand nombre d’aménagements publics : places, terrains de sport, arrêts de transports en commun…
– Consulter les associations concernées, notamment par des commissions extramunicipales thématiques.
– Avoir un plan climat, document concerté et qui planifie les actions et investissements pour l’écologie, le social, l’économie et la démocratie.
– Développer une politique exemplaire de la ville pour la lutte contre les discriminations et soutenir les initiatives, notamment associatives.
– Supprimer le recours aux associations dites « para-municipales », pour éviter le contournement des règles de la comptabilité publique, et permettre l’émergence de véritables services publics locaux.
– Créer des lieux et des moments de consultation des habitants pour éclairer les choix de St Etienne Métropole.
Faire du conseil de quartier un organe de décisions
– Ouvrir les conseils de quartier à tous sans restriction. Envisager l’utilisation des outils informatiques pour permettre à tous d’y assister (jeunes parents, personnes à mobilité réduite…) et pour ouvrir des lieux de dépôt de suggestions et doléances dans la ville.
– Commencer la mandature par une journée du conseil de quartier réunissant ses membres, les élus et les services dans le quartier.
– Réécrire la charte des conseils de quartier en concertation avec les associations de quartier.
– Désigner, dans chaque grand quartier, des élus de la ville et de l’intercommunalité travaillant avec les services et les conseils de quartier sur les projets des conseils.
– Allouer un vrai budget à chaque conseil de quartier.
– Nommer des salariés municipaux chargés de participer aux conseils de quartier et aux conseils d’écoles.
– Inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal les vœux formulés par les conseils de quartier.
– Donner aux conseils de quartier de véritables moyens de communication afin de faire connaître leurs actions.
– Adopter un budget « formation » gérée par les conseils de quartier en lien avec l’adjoint-e à la démocratie locale, (droit de l’urbanisme, techniques de construction environnementale, droit social, présentations thématiques par des spécialistes, etc…).
– Avoir un fonctionnement des conseils de quartier en deux temps : un pour les choses de la vie commune et un pour les grands projets et orientations.