
Dimanche 29 avril, la Loire a subi sa énième pollution due … à la pluie !
Il pleut, l’eau ruisselle et fait déborder la station du Porchon. Les eaux polluées se déversent dans le Furan qui pollue la Loire.
Ce phénomène se reproduit et la ville de St Etienne semble impuissante pour enrayer cette mécanique. Malgré les avertissements et les procès qui lui sont intentés par le « collectif Loire Amont » qui regroupe les associations. La cour d’appel de Lyon vient d’ailleurs d’envoyer la ville de St Etienne en correctionnel pour pollution et dégradation de milieu naturel.
Jusqu’à quand le fleuve Loire servira-t-il d’égout à St Etienne ?
Jusqu’où faudra-t-il aller pour ne plus voir à chaque pluie des milliers de poissons mourir et voir la vie de ce fleuve disparaître ?
Jusqu’à quand les riverains en aval subiront-ils ces agressions de l’environnement ?
Malgré les importants travaux lancés sur le réseau et la nouvelle station à « boues activées » onéreuse, les Verts pensent que la gestion calamiteuse de la pollution des eaux stéphanoises perdurera car le réchauffement climatique entraînera une multiplication des orages au cours des saisons.
La ville de St Etienne persiste dans ses erreurs et prend le problème à l’envers ; c’est-à-dire en aval au lieu de le régler en amont.
Les Verts proposent des solutions écologiques, économiquement viables et déjà expérimentées ailleurs.
En amont :
– les solutions sont dans la collecte séparative des eaux pluviales qui dans le nouveau règlement des eaux mettra des années à être effective ;
– les réseaux secondaires ;
– les zones tampon et bassins de rétention.
En aval, le site du Porchon à proximité de la station en bordure du Furan, se prête à l’aménagement d’une zone écologique pour traiter ces eaux fortement polluées avant de les remettre dans le milieu naturel, par un système de bassins filtrants plantés de roseaux.
Ce lieu, aménagé en zone humide arborée, apporterait un supplément écologique à la situation actuelle et permettrait d’envisager ce que nous devons affronter demain si le climat continue de se dégrader.
Ce projet avait été envisagé par des élèves de l’école d’architecture de St Etienne, il y a 10 ans.
Avant de s’auto-proclamée « ville Une Planète Vivante », St Etienne ferait mieux de laisser la Loire vivante.