Le bras de fer engagé par la Région avec le gouvernement au sujet de la politique de la ville en Rhône-Alpes se conclura par une intervention commune au profit des quartiers en difficultés.
Politique de la ville : La Région signera les CUCS… version améliorée !
Le bras de fer engagé par la Région avec le gouvernement au sujet de la politique de la ville en Rhône-Alpes se conclura par une intervention commune au profit des quartiers en difficultés.
La proposition de Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS) – pour succéder aux contrats de ville – formulée par le gouvernement au printemps dernier conduisait à une régression considérable.
La Région, accompagnée des agglomérations de Lyon et Grenoble, avait alors refusé de participer aux CUCS et envisageait ses propres contrats. Les négociations conduites jusqu’à la semaine dernière avec l’Etat ont conduit à des améliorations majeures :
– une couverture géographique pertinente : 233 quartiers, situés dans une centaine de communes, seront éligibles, contre 68 quartiers seulement dans la proposition initiale du gouvernement
– un champ d’intervention élargi : 16 thèmes sont aujourd’hui retenus alors que l’Etat en proposait 7 au départ. Ont notamment été réintégrées les questions d’insertion, de développement culturel, d’actions éducatives périscolaires, de lutte contre les discriminations, de participation des habitants, de soutien à la vie associative…
– une augmentation des moyens financiers tant de la part de l’Etat (36 M€/an, soit 7 M€ de plus qu’en 2000-2006) et de la Région (17 M€/an au lieu de 15 M€ dans la période précédente).
Ces résultats sont en phase avec les préoccupations des élus des territoires de Rhône-Alpes.
Dans la Loire, 12 communes sont concernées, à travers 37 quartiers.
Sur cette base, Marie-Odile NOVELLI, Vice-présidente de la Région Rhône-Alpes déléguée à la politique de la ville, à l’habitat et aux solidarités (Les Verts) proposera à l’Assemblée régionale les 24 et 25 janvier prochain de s’engager dans les Contrats Urbains de Cohésion Sociale.
Il restera aux acteurs locaux – collectivités et aussi associations et habitants – avec le soutien des élus régionaux, à mobiliser ces outils au service du « bien vivre ensemble ».