Les Verts soutiennent l’inter-syndicale du dépôt de Chateaucreux
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La SNCF avance vers son démantèlement. Après les Voies ferrés regroupées au sein de Réseau Ferré de France, en attendant la privatisation des gares annoncée par le gouvernement, elle est découpée en rondelles.
Des marques sont créées pour être vendues : TGV, TER, TEOZ, et FRET. Le gouvernement désagrège un service d’utilité publique, sociale et environnementale. Nouvelle étape dans ce démontage, des dépôts de matériels ferroviaires pourraient fermer. Pour la SNCF, il s’agit de montrer le maximum de rentabilité avant la vente. Pour les salariés il s’agit d’être déplacés sans réflexions sociales.
Il est urgent de stopper définitivement cette démolition qui entraîne un déménagement du territoire.

Dans la Loire, les menaces sont lourdes de conséquences.
Après une rationalisation drastique des arrêts de trains voyageurs avec la fermeture des gares et le report de leur clientèle sur la route, nous entrons dans une ère de casse du transport des marchandises.
Dans un premier temps, les trains de Fret vers la Haute Loire sont supprimés progressivement.
Un wagon de ferraille qui n’est plus récupéré auprès du ferrailleur de Bellevue et se sont une dizaine de camions qui se retrouvent à traverser la ville chaque jour.
Puis se seront les grands trains de marchandises. Dans le secret, de lourdes menaces apparaissent sur les trains des usines d’embouteillage. Déjà en Haute Savoie, Evian a abandonné le transport par fer de ses bouteilles, entraînant le report de centaines de camions sur les autoroutes. A l’heure où l’on cherche à désengorger la liaison St Etienne-Lyon, les Verts, au coté de l’inter-syndicale refusent le démantèlement du Fret SNCF qui entraînerait, par exemple, la suppression des trains de l’usine Badoit et donc l’arrivée sur la route de centaines de semi-remorques. Il en va de notre sécurité routière, de notre tranquillité le long des grands axes et de notre atmosphère.

Dans quelques années nous pourrions voir disparaître les trains de voyageurs sur des axes importants car pas assez rentables. Mais face à la crise de notre atmosphère, de l’équilibre de notre Terre, de la santé des riverains des grands axes, la rentabilité d’un service comme la SNCF ne doit pas se calculer sur la feuille d’un expert financier.

Les Verts soutiennent les mouvements sociaux de la SNCF. Malgré la gêne pour les usagers que nous sommes, nous nous déclarons prêts à subir quelques jours de désagréments qui sont bien peu par rapport à l’échelle de l’enjeu écologique, social et économique.
Chaque fois que nous prenons le TER, particulièrement aux heures de pointe entre St Etienne et Lyon, nous voyons que la SNCF a besoin de plus de moyens. Tous ces nouveaux trains sont certes beaux, mais bien trop petits pour nous transporter tous. C’est cela qui doit être améliorer au lieu de continuer à casser un service clef de la Nation.

Les Verts Loire
Contact presse : Olivier Longeon, 06 75 48 05 95