Dans une circulaire du 18 janvier 2010 dite “circulaire Fillon”, la droite modifie considérablement le régime des subventions aux associations, tant de la part des collectivités que de l’État. Les actions des associations sont assimilées « dans leur grande majorité » à des activités économiques et de ce fait les subventions aux associations ne sont autorisées, à partir de 66 000 euros par an, que dans le cadre de la compensation d’obligations de service public. En outre, les conditions de réalisation deviennent très restrictives et la complexité des dossiers s’accroît de façon importante. Le choix gouvernemental est idéologique. Il repose sur un a priori : tout doit devenir marché, tout doit être marchandise. Il traduit l’absence de toute considération pour l’action des citoyens. De Plus le gouvernement en rajoute par rapport à des orientations européennes déjà très néolibérales.
Le risque est grand, si rien n’est fait, de voir les associations restées fidèles aux principes associatifs étranglées par les nouveaux dispositifs, au profit d’une logique de marché.
// Les candidat-e-s Europe Ecologie – Les Verts aux élections cantonales des 20 et 27 Mars 2011 dans la Loire // Communiqué de presse du 15 février 2011 //