Paris, Lyon, Grenoble, … et quelque fois St-Etienne sont régulièrement plongées dans la pollution atmosphérique. Les autorités compétentes ne font rien, en dehors de quelques messages d’information. Les écologistes demandent des mesures rapides et la mise en place de plans permettant d’anticiper ces périodes de pics récurrents.
Le préfet doit mettre en place la circulation alternée sur l’agglomération autant que de besoin. Ce n’est pas la panacée mais c’est actuellement la seule mesure efficace pour faire chuter rapidement les émissions de particules fines. En contrepartie pour inciter les automobilistes à laisser leurs véhicules au garage, il est impératif de rendre les transports en commun gratuits.
Des outils existent pour anticiper ces périodes et en diminuer la durée. Attendre que la météo change n’est pas au niveau de l’urgence sanitaire.
Mieux adapté que la circulation alternée, aujourd’hui, pour les collectivités, il est possible grâce aux certificats de qualité de l’air de limiter la circulation des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Il est temps que St-Etienne s’empare de ces outils pour agir rapidement en faveur de la santé de tous en amont et pendant les pics de pollution. Il faut repenser nos modes d’action et les rendre automatiques dès les premiers signaux d’alerte. Il est inacceptable de laisser circuler des véhicules très polluants et des poids lourds dans notre agglomération durant des périodes de fortes pollutions.
Le développement du covoiturage et des modes actifs de déplacements sont des solutions de longs termes, tout comme l’ augmentation des primes d’achat aux véhicules propres.
Les pics de pollution sont chroniques. Pourtant à chaque situation, les pouvoirs publics tardent à passer à l’action, il faut en finir avec cette passivité !
Olivier Longeon et Stéphanie Moreau
Conseillers municipaux écologistes du groupe St-Etienne en Mieux