
Les Verts-Loire constatent une nouvelle fois qu’une pollution industrielle de grande ampleur touche le département. Alors que l’étude de Robin des Bois date de janvier, elle est seulement connue aujourd’hui.
Et les cendres de la centrale du Bec sont exposées aux quatre vents et aux ruissellements permanents depuis des décennies. Le ruisseau attenant a transporté ainsi les cendres jusqu’à Grangent, mais les nombreux orages ont également dispersé localement ces cendres. Elles contiennent entre autre du ferrocyanure, mais surtout une radioactivité naturelle concentrée par les activités humaines, rayonnement suffisamment important pour que les Verts s’interrogent sur leur impact sur la santé humaine. Cette pollution, s’ajoutant à une trop grande liste, départementale mais aussi nationale et mondiale comme le montre l’actualité, les Verts Loire sont donc au regret de vous envoyer ce faire-part d’agonie :
– Suite à la pollution aux PCB, propagée par l’incendie de St-Cyprien il y a un an sur un site non dépollué, concernant aujourd’hui une large partie du territoire ligérien, avec effet d’abattage immédiat d’un millier de vaches ;
– Suite à la pollution du fleuve sauvage qu’est la Loire, toujours avec ces mêmes PCB, avec effet d’interdiction de la consommation des poissons en fin de chaîne alimentaire ;
– Suite au stockage irraisonné des métaux lourds au fond du barrage de Grangent, avec les effets dévastateurs interrogeant les écologistes quand à l’avenir de ce site ;
– Suite au déversement dans le puits Couchoud de tonnes d’hydrocarbures dont on ne sait aujourd’hui l’impact qu’ils ont sur l’environnement, avec effets inconnus car non suivis régulièrement ;
– Suite à la dissémination radioactive de St-Priest La Prugne, correspondant à la dispersion de remblais polluant aujourd’hui tout un canton ; avec effets inconnus car non suivis à ce jour ;
– Suite aux pollutions régulières de la rivière Ondaine, contre lesquelles les mesurettes prises ont bien peu d’effet ; avec effets inconnus car non suivis à ce jour ;
– Suite aux nombreux épisodes de pollution atmosphérique dus à une circulation bien mal maîtrisée ;
– avec effet une augmentation récurrente des maladies respiratoires ;
– Et suite, ces dernières semaines, à la (re)découverte de la pollution radioactive des terrils de la centrale du Bec, dont on ne connaît ni les conséquences, ni les effets sur l’environnement et la santé humaine ;
– avec effets non suivis à ce jour.
Nous, Verts Loire, avons le regret de déclarer à l’agonie la qualité environnementale de notre département, rendant de ce fait caduques les chartes environnementales prises par les élus locaux et départementaux.
Nicolas Patureau, secrétaire départemental des Verts-Loire
Dominique Joubert, porte parole des Verts-Loire
// Communiqué de presse // 21 octobre 2009 //