Dans le futur mandat 2014-2020, St Etienne devra réviser son Plan Local d’urbanisme et de l’habitat.
Un débat riche s’engagera sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable de notre agglomération et de notre Ville.
L’objectif sera de créer une ville multipolaire permettant à la fois de rendre la ville plus agréable et de limiter l’étalement urbain.
Préserver la nature en ville avec des coulées vertes existantes ou à aménager (Couriot-Peuple…) associées à des cheminements modes doux.
Créer de nouveaux espaces verts, sur le modèle du Bois d’Avaize ou du Parc Couriot.
Repenser le parc de la Doa au musée d’Art Moderne et le relier au parc Jean-Marc, reconquérir le Jardin des Plantes
Rendre le Furan aux Stéphanois entre le campus universitaire de Tréfilerie et le Gouffre d’Enfer, en le découvrant et en aménageant ses rives…
Ce développement de la nature en ville permettra de mieux partager l’espace public entre tous.
Il faut repenser la ville : en s’appuyant sur l’expérience positive du quartier de la Manufacture, humaniser celui de Châteaucreux.
– restaurer des éléments clefs des quartiers du centre notamment au travers
du plan façade, créer des quartiers exemplaires labellisés écoquartiers notamment autour de l’université de La Métare.
Nos objectifs d’urbanisme sont donc de:
– Réhabiliter les logements pour améliorer le cadre de vie
– Maintenir et renforcer des activités économiques en ville pour rapprocher travail, service et logements
– Développer une agglomération durable : nature en ville (toits végétalisés, jardins
partagés, lien entre les parcs, réhabilitation énergétique des bâtiments, lutte contre
les ilots de chaleur urbains…
Nous créerons au sein de Saint Etienne un Plan Local d’Urbanisme intercommunal et proposerons une densification et une amélioration de l’Habitat et du Logement, ainsi qu’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) plus audacieux.
Quelques outils de dynamisation urbaine
– L’ampleur de la tâche est énorme et une hiérarchisation doit être faite. Il s’agit de repérer les éléments-clefs du patrimoine des quartiers et de s’y appuyer pour les remettre en valeur. Les architectes disent : «trouver l’élément clef et raconter une histoire dans la ville autour pour donner à chacun du plaisir à l’habiter».
– L’Établissement Public d’Aménagement de Saint Etienne (EPASE), qui couvre 407
hectares doit rediriger ses actions sur les quartiers prioritaires : Jacquard, St Roch, Beaubrun, Tarentaize, Montreynaud.
– Impliquer fortement la ville dans l’élaboration d’un Plan Local Intercommunal d’Urbanisme avec son Programme Local de l’Habitat et son Plan de Déplacements
Urbains.
– Favoriser une offre de logement en accession pour les catégories de population intermédiaires et supérieurs afin de rééquilibrer les territoires du sud Loire, tout en mettant en place une véritable politique de logement social de qualité appuyée sur la loi ALUR.
– Donner une impulsion règlementaire et financière visant à développer la construction écologique (recours aux énergies propres, isolation, accessibilité des logements, origine des matériaux de construction…)
– Stopper la politique de démolition systématique de logements et contrôler les démolitions indispensables en exigeant une transparence totale sur la reconstitution de l’offre en nombre et en qualité, le montant des loyers et des charges de l’offre nouvelle, et le relogement des familles.
– Ramener des espaces verts et replanter des arbres, y compris des fruitiers, dans une ville qui s’est trop minéralisée.
– Il y a tellement de logements vides à Saint-Étienne que l’on peut trouver de la place pour les sans-logements et sans-papiers en attendant de mettre en œuvre des solutions plus durables.
– Inscrire notre ville dans une démarche de label « ville écologique » en systématisant l’emploi d’énergies nouvelles et l’isolation dans tous les logements sociaux, gage d’économies pour tous.
– Privilégier le recours aux régies de quartier dans l’entretien et la rénovation des parcs de logements sociaux afin d’impliquer les habitants et de créer des emplois locaux.
– Systématiser les clauses sociales et environnementales dans les marchés de rénovation et d’entretien des bâtiments.