2 ans après le début de la catastrophe de Fukushima, des éléments tirés d’un rapport de l’IRSN ont été publiés qui montrent l’ampleur d’un accident majeur en France. Certes, au lendemain de Fukushima, pour la première fois l’Autorité de Sûreté Nucléaire avait reconnu qu’un accident majeur était possible en France. Mais jamais jusque là les conséquences n’en avaient été rendues publiques.

Dans les éléments publiés ce dimanche, il apparaît que les hypothèses choisies minorent encore la gravité, en pré-supposant une météo favorable et une catastrophe épargnant les zones urbaines. Même avec ces hypothèses favorables, les conséquences dépassent d’ores et déjà tout entendement :

– 5 millions de personnes évacuées ;

– une zone contaminée équivalente à la superficie de la France et de l’Allemagne …

Le groupe Europe Ecologie Les Verts Saint Etienne-Ondaine avait écrit au Préfet le 16 août 2012 (https://saintetienne2.eelv.fr/2012/08/18/ppi-de-la-centrale-nucleaire-de-st-alban-lettre-ouverte-16-aout-2012/) pour demander l’inclusion de l’agglomération stéphanoise dans la Zone de Sécurité Renforcée de la centrale nucléaire de St Alban.

Europe Ecologie Les Verts St Etienne-Ondaine ne peut accepter que la France continue de sous-estimer les risques et les impacts d’un tel accident majeur. C’est pourquoi le groupe réitère en ce jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima ses exigences :

– la transparence sur ces études ;

– un complément des audits de sûreté des installations nucléaires de St Alban-St Maurice, prenant en compte les risques sous-estimés sous les gouvernements Sarkozy – Fillon ;

– la mise en place d’une obligation d’assurance (ou de constitution d’un fonds provisionnant le coût d’un accident majeur) pour l’industrie nucléaire, et l’imputation de ce coût dans l’évaluation du coût réel du kWh nucléaire. »

Nicolas Patureau, Noelie Buisson Descombes, porte parole EÉLV Saint Etienne-Ondaine
Olivier Longeon, secrétaire du groupe EÉLV St Etienne Ondaine