
Suite à votre réponse du maire à mes courriers concernant l’aménagement de la place Arnaud Beltrame, je reviens sur le sujet.
L’installation des bacs fleuris n’a pas remporté, certes, un grand succès. Le maire convient de la nécessité importante d’arrosage de ces bacs, or, cet entretien courant de l’espace public incombe à la ville. Le maire ne peut pas, comme il l’a fait, demander à des citoyens d’en assurer la pleine charge à coups d’arrosoirs. On pourrait, puisque la solution des bacs a été abandonnée, découper des carrés de béton et les remplacer par un alignement d’arbres ?
Sur un autre plan, dans le compte rendu de la réunion du 14 mars 2019 dans laquelle Madame Viallon signalait que, et je cite « avec les travaux, l’espace canin a disparu. Il faut trouver un endroit pour en créer un nouveau ». Ceci n’a évidemment pas été fait et désormais les enfants, pour jouer, et, les chiens, pour leurs besoins, se retrouvent dans le même lieu. Elle indiquait également qu’il fallait « revoir ou intensifier la signalisation sur le parking » Il est vrai que celle-ci avait été faite à contre-sens de la rue Bergson !
En 2019, des travaux nécessaires complémentaires ont été entrepris, notamment le drainage des sols et l’étanchéité d’un mur. Compte-tenu des adaptations à l’usage et de la non-prise en début de chantier des souhaits des habitants, un budget supplémentaire de 20 000 euros s’est révélé nécessaire.
Depuis environ 3 ans, l’entretien des espaces verts s’est fortement dégradé. Or il semblerait que le nombre des jardiniers ait été drastiquement restreint. De 150 environ ils ne seraient plus aujourd’hui que 80, en comptant l’encadrement ! 70 jardiniers auraient été ainsi réaffectés à l’entretien des rues !
Les jardiniers interrogés disent qu’aujourd’hui leur métier en ville se réduit principalement au désherbage des espaces. Pour la place Arnaud Beltrame, compte-tenu de sa reconfiguration, ils sont obligés pour accéder à la pelouse d’utiliser des rampes métalliques pour leur tondeuse auto-portée. De plus, le ramassage des papiers et autres détritus sur les places publiques incombe aux agents de voirie et non aux jardiniers. Ces derniers refusent de les ramasser pour deux raisons : d’une part ce n’est pas leur travail et d’autre part, vu qu’il n’y a aucune coordination entre les passages des employés et celui des jardiniers, les papiers se dégradent tout en restant sur place.
Pour mémoire, il existait il y a quelques années un jeu de boules dans l’espace situé sous les marronniers. Il donnait à ce lieu le charme des places de village et permettait l’été à de nombreux habitants, pour la plupart d’un certain âge, de se retrouver et de passer de bons moments. Cette place « vivait ». Désormais elle n’est plus qu’un lieu de passage et ce n’est pas avec les 2 bancs que vous avez installés face à la route que le plaisir de se retrouver sous ces arbres va renaître.
Pour la place Arnaud Beltrame, les résidents réclament de la verdure, plantations et arbres, afin d’éviter, l’été, la chaleur excessive dégagée par le béton et l’hiver les chutes provoquées par ce sol glissant.
Je terminerai mon propos en évoquant les autres places ou les parkings que l’on peut, à notre avis, verdir à moindres frais, mais évidemment il faut pour développer tout cela, une volonté politique.
Danielle Teil, conseillère municipale Europe Écologie Les Verts de St-Etienne.