
Saint-Etienne est située au cœur d’une des régions les plus nucléarisées du monde, à moins de 40 km de la centrale nucléaire de St Alban-St Maurice et à moins de 100 km de celle de Bugey. Devant la dangerosité potentielle du site du Bugey, le canton et la ville de Genève ont d’ailleurs décidé de porter plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « pollution des eaux ».
Les élu-e-s écologistes de Rhône-Alpes ont plusieurs fois interpellé le Préfet de Région pour que les collectivités soient associées à la création d’une zone de sécurité incluant les Villes proches des centrales. Rappelons qu’à Tchernobyl, depuis la catastrophe, la zone d’exclusion s’étend 30 km autour de la centrale. Une partie de St-Etienne Métropole se situe à moins de 30 km à vol d’oiseau de la centrale de St Alban-St Maurice. Une meilleure information et formation aux risques nucléaires sont nécessaires pour les habitants.
5 ans après la catastrophe de Fukushima, 30 ans après celle de Tchernobyl, 37 après celle de Three Miles Island, pour les élu-e-s écologistes il est clair qu’un accident est toujours possible. St-Etienne pourrait se retrouver dans le périmètre « fermé » si un accident survenait à St Alban, ou dans un périmètre « fortement contaminé » si un accident arrivait au Bugey. Il est donc urgent d’agir pour que de futures catastrophes n’aient pas lieu.
Il faut mettre en œuvre la sortie progressive du nucléaire avec la fermeture des plus vieilles centrales en priorité.
Des alternatives positives pour notre économie et notre environnement existent. En revanche la volonté politique manque parfois.
Rappelons que l’énergie la plus sûre est celle que l’on économise. Ensuite, celle que l’on produit doit être propre et durable : solaire, méthanisation des déchets verts, éolien …
Réduire les consommations énergétiques et développer des énergies renouvelables sont les solutions !
Groupe Saint-Etienne en Mieux