
Nous allons voter favorablement pour cette délibération car nous pensons qu’il ne faut pas limiter l’activité des associations.
Cependant, concernant l’association ARDISO nous avons quelques remarques à faire sur l’objectif qu’elle promeut (enfin d’après le texte de cette délibération).
A savoir « faire diminuer de façon acceptable les pollutions sonores et atmosphériques en obtenant des autorités locales ou nationales le financement et la réalisation des protections nécessaires ».
Bien sûr, nous sommes favorables à une diminution des pollutions mais nous remarquons que la solution envisagée par cette association ne fait que déplacer le problème en proposant le C.O.S.E. (Contournement Ouest de Saint-Etienne). Ce contournement n’est pas une solution en soi en l’état actuel, il n’est qu’un nimby (Not in My BackYard) en demandant que les pollutions soient déplacées des abords de la Nationale 88 aux abords du futur C.O.S.E.
Peut-on accepter d’envisager le transfert de nuisances que supportent certains stéphanois vers d’autres concitoyens ? Peut-on vouloir pour d’autres ce que l’on ne veut pas pour soi-même ? Nous ne pouvons pas dissuader ceux qui veulent et parfois doivent car ils n’ont pas d’autre choix, utiliser la voiture comme moyen de transport, pourtant étant donné la cherté et la diminution des ressources énergétiques fossiles, il faudrait envisager d’autres alternatives aux déplacements routiers.
Encore une fois, il ne sert à rien de déplacer le problème !
Outre cette remarque et afin d’anticiper les choses au lieu d’être obligés de devoir résoudre les situations devenues problématiques, nous souhaiterions que les permis de construire tiennent un plus grand compte des enjeux de pollutions phoniques et atmosphériques dont les riverains peuvent souvent se plaindre. Lorsque de tels problèmes de pollution sont connus, il paraît nécessaire de ne plus accorder de permis de construire aux abords des installations ou infrastructures polluantes.
Nous savons tous que de nombreuses habitations ont été construites le long de la Nationale 88 depuis des décennies en dépit des problèmes connus (et ce, donc, sous les municipalités successives).
Il semblerait donc utile que lors de l’examen des dossiers de permis de construire il soit précisé aux demandeurs (qui sont souvent de futurs habitants) que des pollutions sont à prendre en compte. Car, ce sont certains de ces habitant qui, par la suite, demandent la construction de murs anti-bruit. Ceci est une réelle aberration à tout point de vue, dont le point de vue environnemental. La construction de ces murs étant elle-même très polluante.
Enfin, nous profitons de ce dossier pour vous demander où en est le suivi du comité demandé par cette association concernant les points noirs phoniques et atmosphériques. En effet, il nous semble que c’était l’une des propositions que vous aviez acceptées
Olivier Longeon ne pas participe au vote de la subvention de l’association 1000 Feuilles Apieu car il en est un des administrateurs.