
Depuis plusieurs jours, des dizaines de familles vivent dans le gymnase de la Rivière à Saint-Étienne. Or, elles doivent quitter les lieux à partir de 8h du matin et ne peuvent revenir que vers 20h le soir. Ce qui implique que le reste du temps, ces familles sont livrées à elles-mêmes et que les enfants ne suivent plus leur scolarité. Cette situation intolérable fait suite à leurexpulsion d’un squat de la Talaudiére. Squatter n’est ni une solution à encourager, ni un crime. Ces personnes n’ont souvent pas d’autres solutions pour se « loger » en pleine période hivernale, dans une ville où de nombreux immeubles restent vacants.
Pour chacun des squats évacués, ces familles vivaient dans des conditions de vie souvent insalubres depuis de nombreux mois. Pourtant ni la préfecture, ni la ville, ni le conseil général de la Loire, ni St-Etienne-Métropole ne se sont alarmés de la situation et ce malgré les interpellations multiples.
Pour Europe Écologie Les Verts, il faut d’abord arrêter cette vague d’expulsions hivernales. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de réquisitionner des bâtiments publics, ou de mettre à disposition des pré-fabriqués.
Des solutions pérennes assorties d’un dispositif d’accompagnement social doivent être construite en lien avec les services de l’État et les associations. Cette action permettra aux familles de s’inscrire dans un parcours d’insertion sociale, et aux enfants de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Europe Écologie Les Verts demande donc à la Préfète de prendre en compte cette situation dans la perspective du rapport Régnier et aux élus de la métropole de faire preuve de courage politique afin de mettre fin à une situation qui a trop durée ! Elle réitère sa demande d’une table ronde qui rassemble les services de l’état, les collectivités territoriales et les associations.
Pour Europe Ecologie Les Verts Saint Etienne,
Vialleton Marie-Michelle, co-porte parole
Collombet Germain, secrétaire du groupe Saint Étienne Ondaine