Dans la Loire, le logement devient un objet de pouvoir des élus de droite
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La Loire nous offre ces dernières semaines un spectacle de vérité sur
les autocrates locaux qui dirigent certains Offices Publics
d’Aménagement et de Construction (OPAC). Après que le sordide se soit
invité dans les pratiques
d’attribution des logement du président de « Loire Habitat ». La
Mission Interministérielle d’Inspection du LOgement Social (MIILOS)
révèle que l’attribution des logements de l’Office Public
d’Aménagement et de Construction de Saint-Étienne est basée sur des
critères ethniques.
Monsieur le Ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du
logement précisait le 11 août 2005 que l’attribution d’un logement
social repose sur des critères objectifs préalablement définis liés
principalement aux conditions de ressources et à la composition
familiale.

Ces organismes publics et leurs dirigeants sont donc en infraction
avec la Loi. L’affaire du président de « Loire Habitat » est en
cours. En revanche, les responsables de l’OPAC de Saint-Étienne ne
sont pas inquiétés, pourtant
M. le Ministre de la justice et Garde des sceaux, toujours président
du Conseil général de la Loire, ne peut ignorer cet affaire.

Nous demandons aux députés et aux sénateurs de la Loire de saisir la
haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité,
afin de faire la lumière sur les pratiques et leurs conséquences
observées à l’OPAC de Saint-Étienne.