Ce jeudi 31 août, Les Verts présentent sous forme théâtrale leurs revendications en matière d’équipement ferroviaire pour la région. Alors que l’effet de serre provoque la fonte de la banquise et met en danger de nombreuses populations, alors que le trafic routier ne cesse de croître, alors que toute la France voit fleurir de nouvelles infrastructures routières et autoroutières, la première alternative à cette inflation, le rail, reste au point mort.
L’électrification de la ligne de l’Ondaine est retardée
L’électrification de la ligne Saint Etienne – Firminy, qui permettra une liaison directe à cadences régulières vers Lyon, est retardée à fin 2003. Nous déplorons qu’il n’y ait pas de volonté forte de pousser ce dossier, qui s’enlise dans les études. (Voir notre communiqué du 16 juin 2000).
Les projets de contournement ferroviaire de Lyon dorment
Deux projets de contournement ferroviaire de Lyon sont à l’étude, l’un par l’Est, l’autre par l’Ouest, chacun utilisant en partie des lignes existantes, avec comme objectif de désengorger le couloir de Lyon-Part Dieu pour développer le fret sur l’axe nord – sud. Le projet sur l’Est lyonnais doit intégrer une nouvelle liaison : le chaînon manquant entre Givors et Satolas.
Satolas peut devenir le noeud ferroviaire central de Rhône-Alpes
Rejoindre Satolas depuis la Loire… et depuis Lyon !
L’aéroport de Lyon – Saint Exupéry pourrait être à une heure de train de Saint-Etienne, plutôt qu’à 1H20 de voiture (embouteillages non compris) ; tout en souhaitant limiter les déplacements en avion, on doit offrir une alternative à la route. Une combinaison de lignes nouvelles avec les lignes existantes permettrait de relier l’aéroport aux métropoles régionales.
Si la desserte de l’aéroport ne justifie pas à elle seule le coût économique des investissements, cette liaison est un maillon majeur qui permettra d’autres connexions
Un maillage TER en toile d’araignée
Pour contrebalancer la centralisation du réseau actuel sur Lyon, le Train Express Régional doit permettre de relier les différentes agglomérations, à commencer par Saint Etienne et Grenoble, ce qui participera au développement économique et à l’identité régionale de Rhône-Alpes.
Un axe de fret est – ouest
La ligne servira au développement du fret entre Nantes et les Alpes. Cet axe, soutenu par l’Union Européenne, pourrait ainsi éviter d’engorger Lyon, et revitaliser l’activité des triages dans la Loire.
Avant de construire des autoroutes et des lignes à grande vitesse,l’Etat peut investir à moindre coût dans le rail.